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Léo, conseiller randonnée et couteau suisse

Léo, c’est le couteau suisse de l’équipe rando ! Arrivée il y a moins d’un an en magasin, il trouve son équilibre parmi toutes ses passions, pour certaines, peu courantes… mais inspirantes !

Salut Léo, peux-tu te présenter ?

Petit bonhomme de 23 ans, originaire du Bugey (Ain), je suis en 3ème année de ma licence en Géologie à l’Université Savoie Mont-Blanc (c’est beaucoup plus intéressant qu’on ne peut le croire).

J’ai eu la chance, étant petit, de pouvoir essayer énormément d’activités et de sports différents (judo, tir à l’arc, spéléologie, gymnastique, natation, escalade, course à pied, …) et j’ai gardé cette habitude de toujours bouger ou être occupé. Je trouve génial le fait de pouvoir “toucher” un peu à tout, de façon à avoir une sorte de « boîte à outils de connaissances”. Être sapeur-pompier m’a beaucoup aidé à ce niveau là, mais depuis presque 1 an, je travaille chez Décathlon, dans notre magnifique magasin de Grésy-sur-Aix et j’ai pu découvrir une partie du monde du commerce.

Quelles sont tes différentes activités ?

Il y en a quelques-unes ! Déjà, je suis étudiant, et étudier la géologie, ça prend quand même un peu de temps.

L’une des “activités” qui reste importante, est celle de sapeur-pompier volontaire qui me demande à minima un week-end de garde par mois de disponibilité.

À côté de ça, j’ai toujours été attiré par le milieu de “la corde”, je fais depuis tout petit de la spéléologie, avec mes deux parents qui en pratiquaient, j’étais obligé de tomber dedans. J’en fais moins régulièrement ces dernières années, mais j’essaie de sortir de temps en temps. Je me suis aussi mis à l’escalade depuis quelques années (en intérieur avec du bloc ou en diff, mais aussi en extérieur). Qui dit corde et hauteur, dit canyon ou encore via ferrata, que je pratique aussi depuis assez jeune. J’ai même travaillé pendant 3 étés en tant qu’opérateur dans un “parc accrobranche”.

En plus de ça, en octobre 2021, j’ai été embauché en CDI 12h au Décathlon de Grésy sur Aix, en job étudiant, puis je suis passé de 12h à 17h en juin dernier, puisque j’avais un peu plus de disponibilités.

Une autre de mes passions est de piloter des drones, je m’y suis mis il y a 5 ans et c’est toujours autant un plaisir, de redécouvrir certains de mes endroits préférés, sous un autre angle.

J’ai énormément d’autres passe-temps, comme la randonnée, l’informatique, etc…

Tu ne dois pas d’ennuyer ! Peux-tu nous parler de tes passions ?

Pompier est, je pense, la passion qui m’a apporté le plus. Tout comme la spéléologie, avec deux parents pompiers, je me suis retrouvé plongé dedans assez tôt. J’ai commencé en tant que jeune sapeur-pompier (JSP) au Centre d’intervention et de Secours (CIS) d’Hauteville dans l’Ain, à l’âge de 12 ans, pour un cursus de 4 ans, où j’ai pu apprendre les fondamentaux du métier de pompier. À l’issue de ces 4 ans, j’ai validé mon Brevet national de JSP, pour ensuite devenir sapeur-pompier volontaire. Et voilà maintenant plus de 6 ans que j’ai rejoint cette grande famille. À la suite de mes 4 ans de JSP, j’ai continué à aider à encadrer la section. Dans un premier temps comme aide animateur, puis assez vite, j’ai passé la formation d’animateur, pour pouvoir m’impliquer un peu plus dans leurs entraînements.

 C’est un métier très enrichissant sur le plan humain, et m’a énormément apporté sur beaucoup de points, aucune intervention n’est identique, ce qui nous demande de nous adapter pour chacune d’elles. Un collègue et ami qui m’a bien aidé dans ma formation, m’a toujours dit : “Le pompier s’adapte, improvise et domine”. Devoir faire face à différentes situations, et y trouver des solutions, tout en restant d’apparence calme et serein pour que les victimes soient toujours rassurées. Je trouve que c’est un exercice qui au début peut paraître dur, mais peut servir dans la vie de tous les jours. Ce fameux “sang-froid”, dont on entend souvent parler, passe majoritairement par l’apprentissage de réflexes et de « manœuvres ». C’est en connaissant ce que l’on doit faire, que l’on réduit énormément le stress. C’est un métier qui est à la portée de beaucoup plus de monde qu’on ne pourrait le croire. Et je conseille à tous ceux qui s’y intéresse, de prendre quelques minutes pour aller rencontrer le chef de centre de la caserne de votre secteur, pour en discuter.

La deuxième passion transmise par mes parents est la spéléologie. Pour la petite histoire, ma mère a passé son “initiateur” alors qu’elle était enceinte de 3 mois (aller plus jeune que ça sous terre, c’est compliqué). J’ai continué à en faire pendant mon enfance et mon adolescence, puis j’ai rejoint il y a quelques années, le Spéléo Secours Français de l’Ain, qui s’occupe des secours en milieux souterrains (liant ainsi 2 passions, le secours et la spéléo). Car le monde spéléo est le “seul” sport où se sont les pratiquants, qui vont porter secours (rares sont les départements où les pompiers sont formés et autorisés à intervenir sous terre). J’ai pu y apprendre beaucoup de techniques de cordes (qui me servent d’ailleurs aujourd’hui à conseiller au mieux sur le matériel à acheter en magasin). 

Il y a peu, je suis aussi devenu trésorier du comité départemental de spéléologie de l’Ain.

En parallèle de la spéléo, j’ai fait du canyon ou encore de la via ferrata, et depuis environ 3 ans (un peu après mon arrivée sur Chambéry), je me suis mis un peu plus sérieusement à l’escalade. Un sport vraiment très complet, avec une ambiance qui donne envie de continuer. Je n’ai pas un niveau exceptionnel physiquement parlant, mais pas mal de connaissances techniques, qui m’aident grandement à conseiller sur le matériel à utiliser en fonction du niveau et de l’utilité que l’on va en avoir.

Parlons un peu aussi des technologies maintenant ! J’ai toujours été très intéressé par la technologie, mon ordinateur étant un de mes outils préférés. Il y a 5 ans maintenant, j’ai eu la bonne idée d’acheter un drone. C’est un outil très intéressant (Attention, ce n’est surtout pas un jouet !), qui permet de redécouvrir d’une nouvelle manière beaucoup d’endroits que j’ai toujours connu. Malheureusement, on est soumis à énormément de réglementations, qui sont souvent très peu respectées, je m’y suis toujours intéressé et j’ai passé mon Brevet théorique de télépilote de drone il y a de ça 2 ans. Diplôme qui m’a d’ailleurs récemment permis d’intégrer la spécialité de télépilote de drone sapeur-pompier (toujours dans l’Ain). Ce qui m’a fait découvrir une nouvelle utilité au pilotage, mais j’ai surtout une fois de plus eu la chance de pouvoir lier 2 passions ! Nous intervenons sur pas mal de types d’interventions, feux de forêt, recherche de personnes, etc… C’est, je trouve, un gros plus pour l’aide à la décision de la chaîne de commandement.

Je suis également un grand amoureux des montagnes, et j’adore sortir me faire des randonnées sur la journée, et je commence tout doucement à essayer de me mettre au trekking (le plus gros frein étant ma disponibilité).

Comment est-ce que tu t’organises avec tout ça ?

Ce n’est pas toujours très simple. Heureusement, je n’ai pas un planning de cours extrêmement compliqué, et le gros plus de chez Décathlon, est la disponibilité que l’on me laisse. J’ai un emploi du temps assez chargé, mais je garde une certaine régularité sur pas mal de choses et je priorise beaucoup. La priorité c’est mes études, mais ça reste très compatible avec Décathlon. Ma responsable adapte au mieux mes heures de travail, pour qu’elles ne tombent pas en même temps que des cours, et ça c’est vraiment génial !

L’une de mes autres priorités c’est les pompiers, et là encore, j’ai la chance de pouvoir être libéré un week-end sur 4, pour pouvoir remonter prendre mon week-end de garde à Hauteville.

Pour ce qui est du sport, j’essaye, pour l’escalade, de prévoir un peu à l’avance les jours où je vais grimper, ça me permet de m’y ternir.

Avec tout ça j’ai déjà des plannings bien chargés, mais avec un peu d’organisations, j’arrive toujours à sortir en spéléo, ou partir me balader assez régulièrement.

Je note tout à l’avance, pour optimiser au mieux, tout en me prévoyant des moments pour me poser. Et prendre le temps de se reposer (et surtout dormir) c’est le plus important pour se tenir à tout ça.

Finalement, comment en es tu venu à postuler à Décathlon Grésy ?

J’ai assez souvent eu de bons retours sur Décathlon, généralement par des amis, qui avaient eux-mêmes des amis qui y avaient travaillés. On me l’a toujours présenté comme étant un cadre de travail agréable et diversifié. Je me suis donc dit pourquoi pas essayer.

Pour moi, l’ambiance de travail est LE point important qui me permet de choisir. Et je m’y suis totalement retrouvé à Décathlon Grésy-sur-Aix. La grosse surprise a aussi été la polyvalence du métier. Nous ne sommes pas seulement des vendeurs sportifs. On a aussi une partie de rayon à gérer, où j’ai pu en apprendre un peu plus sur le commerce. Mais on se retrouve aussi par moment à être en caisse ou même à l’accueil par exemple. Et c’est cette diversité dans le métier, couplée à une ambiance très familiale, qui donne envie de venir travailler et donner les meilleurs conseils à nos clients !

Des projets à venir ?

Je vois très rarement sur le long terme, j’ai bien-sûr des objectifs, mais j’aime beaucoup l’idée de me garder une certaine liberté, pour pouvoir profiter des occasions qui se présentent. Pour le moment mon projet principal, c’est mes études.

J’ai un super projet dans le cadre de mes études, sur la thèse d’un doctorant de mon université, qui va me permettre de lier géologie, spéléologie, modélisation 3D et drone, mais bon, c’est pas très sportif.

À part ça, j’ai quelques petits objectifs que j’aimerais me faire quand même. Par exemple, une des idées est d’emmener Kenneth (qui travaille à l’atelier du magasin Décathlon Grésy) faire de la grande voie, ça fait un petit moment que je n’en ai pas fait (et ça me manque un peu), on a quasiment le même niveau en grimpe, mais il fallait d’abord qu’on reprenne ensemble la grimpe en extérieur. Mais bon avec les températures actuelles, on va avoir un peu plus de temps pour s’y préparer.

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